Réduction des méfaits liés au cannabis:

Guide de dépistage

Parlons de : CANNABIS

Cette section explorera les éléments fondamentaux de l’élaboration d’une stratégie de communication pour les professionnels de la santé et leurs patients.

Éléments Essentiels d’une Stratégie de Communication

Soyez direct :

posez des questions franches sur la consommation de cannabis, comme vous le feriez pour l’alcool – « Consommez-vous du cannabis ? Et si oui, à quelle fréquence ? »

Évitez de poser la question d’une manière qui implique un jugement, comme « Vous ne fumez pas de cannabis, n’est-ce pas ? »

Routine :

tâchez d’interroger systématiquement les patients sur leur consommation de cannabis (comme vous le faites pour l’alcool ou la cigarette) ; assurez le patient que vous posez les mêmes questions à tous.

Motivations :

tentez de comprendre comment le cannabis s’intègre dans sa vie et quels sont les effets perçus, bons ou mauvais. Cela vous aidera à identifier ses motivations pour consommer du cannabis, et vous permettra ensuite d’adapter les informations à partager portant sur la réduction des méfaits.

Demander la permission :

évitez de faire la morale au patient sur les risques liés à la consommation de cannabis. Prendre l’habitude de demander la permission avant de partager de l’information aide à instaurer une relation de confiance et permet au patient de se sentir impliqué dans la conversation.

Respecter le “non” :

Respectez le patient lorsqu’il refuse ou hésite à parler de sa consommation de cannabis. Renvoyez-le au site web de Poumon NB pour qu’il puisse s’informer à son rythme : « Je comprends, ça va si vous ne voulez pas parler, mais voici un site web pour vous renseigner vous-même. »

Évaluer la connaissance courante :

Demandez au patient de préciser ce qu’il sait déjà sur les méfaits du cannabis ; vous économiserez ainsi du temps vu que le patient peut déjà être au courant des choses que vous comptez lui faire connaître.

Corrigez gentiment les malentendus :

Si un patient affirme un point de vue erroné, c’est l’occasion pour le professionnel de le corriger et de l’éduquer davantage. 43

Combiner la communication des risques et la réduction des méfaits :

dresser une longue liste de risques peut paniquer le patient et le pousser à interrompre la discussion. Essayez plutôt de combiner l’explication des risques avec les méthodes pratiques de réduction des méfaits dès le départ.

Validation:

Faites-leur savoir que vous comprenez que leur monde peut être entouré par des occasions et des personnes qui fument du cannabis, et que cela peut créer une pression/un désir pour eux d’essayer.

La consommation de cannabis a fait l’objet d’une désinformation considérable. Il est donc important de rassurer les patients en leur montrant que vous en êtes conscient et que vous souhaitez leur fournir des informations fiables qui leur permettront de prendre des décisions éclairées.

Prendre en compte les limites de notre connaissance:

    – Reconnaître que notre compréhension des effets sur la santé est incomplète et que ce que nous savons actuellement est limité
    – En reconnaissant l’incertitude, on améliore la confiance que les gens accorderont aux messages futurs
    – Compte tenu de cette incertitude, il est conseillé aux patients de rester prudents dans leur consommation de cannabis et de s’abstenir d’en faire un usage inconsidéré, en supposant qu’il est inoffensif.

Éviter les mots stigmatisants :

évitez les termes comme « addictif », « le cannabis peut être abusé ».

Évitez les expressions de jugement :

telles que « au cas où… » ou « je suis heureux d’apprendre que tu ne prends pas de cannabis » lorsqu’un adolescent réfute avoir consommé du cannabis. Ces expressions sont perçues comme négatives par les consommateurs de cannabis et les rendent moins enclins à vous parler du cannabis à l’avenir.

Orienter vers des ressources :

Faire des liens avec des ressources, comme le site Web de NB Lung, pour que le patient puisse en apprendre davantage sur la réduction des méfaits liés au cannabis.

Soyez direct :

posez des questions franches sur la consommation de cannabis, comme vous le feriez pour l’alcool – « Consommez-vous du cannabis ? Et si oui, à quelle fréquence ? »

Évitez de poser la question d’une manière qui implique un jugement, comme « Vous ne fumez pas de cannabis, n’est-ce pas ? »

Routine :

tâchez d’interroger systématiquement les patients sur leur consommation de cannabis (comme vous le faites pour l’alcool ou la cigarette) ; assurez le patient que vous posez les mêmes questions à tous.

Motivations :

tentez de comprendre comment le cannabis s’intègre dans sa vie et quels sont les effets perçus, bons ou mauvais. Cela vous aidera à identifier ses motivations pour consommer du cannabis, et vous permettra ensuite d’adapter les informations à partager portant sur la réduction des méfaits.

Demander la permission :

évitez de faire la morale au patient sur les risques liés à la consommation de cannabis. Prendre l’habitude de demander la permission avant de partager de l’information aide à instaurer une relation de confiance et permet au patient de se sentir impliqué dans la conversation.

Respecter le “non” :

Respectez le patient lorsqu’il refuse ou hésite à parler de sa consommation de cannabis. Renvoyez-le au site web de Poumon NB pour qu’il puisse s’informer à son rythme : « Je comprends, ça va si vous ne voulez pas parler, mais voici un site web pour vous renseigner vous-même. »

Évaluer la connaissance courante :

Demandez au patient de préciser ce qu’il sait déjà sur les méfaits du cannabis ; vous économiserez ainsi du temps vu que le patient peut déjà être au courant des choses que vous comptez lui faire connaître.

Corrigez gentiment les malentendus :

Si un patient affirme un point de vue erroné, c’est l’occasion pour le professionnel de le corriger et de l’éduquer davantage. 43

Combiner la communication des risques et la réduction des méfaits :

dresser une longue liste de risques peut paniquer le patient et le pousser à interrompre la discussion. Essayez plutôt de combiner l’explication des risques avec les méthodes pratiques de réduction des méfaits dès le départ.

Validation:

Faites-leur savoir que vous comprenez que leur monde peut être entouré par des occasions et des personnes qui fument du cannabis, et que cela peut créer une pression/un désir pour eux d’essayer.

La consommation de cannabis a fait l’objet d’une désinformation considérable. Il est donc important de rassurer les patients en leur montrant que vous en êtes conscient et que vous souhaitez leur fournir des informations fiables qui leur permettront de prendre des décisions éclairées.

Prendre en compte les limites de notre connaissance:

    – Reconnaître que notre compréhension des effets sur la santé est incomplète et que ce que nous savons actuellement est limité
    – En reconnaissant l’incertitude, on améliore la confiance que les gens accorderont aux messages futurs
    – Compte tenu de cette incertitude, il est conseillé aux patients de rester prudents dans leur consommation de cannabis et de s’abstenir d’en faire un usage inconsidéré, en supposant qu’il est inoffensif.

Éviter les mots stigmatisants :

évitez les termes comme « addictif », « le cannabis peut être abusé ».

Évitez les expressions de jugement :

telles que « au cas où… » ou « je suis heureux d’apprendre que tu ne prends pas de cannabis » lorsqu’un adolescent réfute avoir consommé du cannabis. Ces expressions sont perçues comme négatives par les consommateurs de cannabis et les rendent moins enclins à vous parler du cannabis à l’avenir.

Orienter vers des ressources :

Faire des liens avec des ressources, comme le site Web de NB Lung, pour que le patient puisse en apprendre davantage sur la réduction des méfaits liés au cannabis.

Guide de dépistage des méfaits liés à la consommation de cannabis :

La consommation de cannabis est de plus en plus courante dans notre société et, en tant que fournisseur de soins de santé, il est important de rester bien informé sur le sujet. Comprendre les risques, les bienfaits et l’usage responsable du cannabis est essentiel pour guider les patients vers une consommation plus sûre.

Toutefois, il n’est pas toujours facile d’aborder la question du cannabis avec les patients. Les idées fausses qui entourent son utilisation, associées à un manque de connaissances, peuvent rendre ces conversations inconfortables pour de nombreux professionnels de la santé.

Dans cette section, nous verrons comment un fournisseur de soins de santé peut avoir une conversation confiante et bienveillante avec un patient au sujet du cannabis; une conversation claire, informative et exempte de jugement.

Parlons de cannabis.

Principaux risques

General / Adult
  • Fumer est la façon la plus nocive de consommer du cannabis; cela nuit aux poumons, exacerbe les comorbidités respiratoires et augmente le risque d’autres problèmes respiratoires. (27, 28, 29 30, 34)
  • Le cannabis altère la capacité à conduire en toute sécurité ou à utiliser des équipements. (10,11,12, 56)
  • La corrélation entre la consommation de cannabis et les conséquences sur la santé mentale est modérée à significative. Une consommation régulière et continue de cannabis au fil du temps a été associée à une probabilité accrue de souffrir d’anxiété, de dépression, de psychose et de schizophrénie. (13, 14, 15, 56)
  • Risques cardiovasculaires et pulmonaires : si le patient présente des facteurs de risque cardiovasculaires, la consommation de cannabis fumé pourrait entraîner un risque élevé d’accident vasculaire cérébral ou d’événements indésirables. (16,17, 31,32, 56)
  • Interactions médicamenteuses possibles : les personnes qui prennent des médicaments quotidiennement pour la première fois ne savent peut-être pas que le cannabis peut interagir avec leurs médicaments, ou comment ils peuvent interagir. (Cannabis Interactions Checker – Drugs.com) (5, 56)
  • Pour les hommes : Altération de la morphologie et de la qualité des spermatozoïdes, diminution du nombre de spermatozoïdes et taux plus élevé de dysfonctions érectiles. (65, 52, 60)
    • La consommation de cannabis par les hommes pendant la conception pourrait avoir des effets négatifs sur le fœtus et l’enfant, bien que les recherches sur ce sujet soient encore en cours. (51, 52)
  • Pour les parents : Diminution de la capacité d’attention et de réaction rapide. Cela peut affecter leur capacité à élever leurs enfants, car ils pourraient ne pas voir les signes que l’enfant est en danger, a faim ou a envie de jouer. La consommation de cannabis pourrait également avoir un impact sur l’ensemble des interactions parents-enfants et sur les liens d’attachement. (18, 19)
  • Les enfants peuvent confondre les formes comestibles de cannabis avec de la nourriture ou des bonbons ordinaires. Ne laissez jamais ces produits dans des endroits faciles d’accès comme sur les comptoirs, dans les armoires ou dans les sacs à main. Gardez les produits comestibles hors de portée et sous clé afin d’éviter toute consommation accidentelle par les enfants et une éventuelle surdose. (20,21, 3)
                  Personne en Grossesse Population
                  • Atteinte aux organes reproducteurs féminins et au développement de la petite enfance. (8, 46, 47, 48, 56, 64)
                  • Faible poids à la naissance, accouchement prématuré, effets sur le développement à court et à long terme. (22, 8, 46, 56, 57, 58)
                  • Il a été démontré que le THC perturbe d’importants événements liés à la reproduction. Il peut traverser le placenta et avoir un impact sur le développement du fœtus et peut également se retrouver dans le lait maternel. (23, 51, 58, 55)
                  • L’exposition au THC in utero (dans l’utérus) peut avoir un impact négatif sur le développement du cerveau du fœtus. Elle peut interrompre la maturation normale du cerveau du fœtus et peut également accroître le risque de développer des déficiences neurocognitives et des troubles neuropsychiatriques plus tard dans la vie. (23, 46, 56, 57, 57)
                  • L’allaitement maternel(46, 45, 55, 59, 61)
                    • Les preuves d’un lien entre la consommation de cannabis pendant l’allaitement et l’état de santé du nourrisson sont de plus en plus nombreuses, mais encore insuffisantes.
                    • L’option la plus sûre est de ne pas consommer de cannabis pendant l’allaitement en raison des risques potentiels.(57)
                  • Pour les parents: Diminution de la capacité d’attention et de réaction rapide. Cela peut affecter leur capacité à élever leurs enfants, car ils pourraient ne pas voir les signes que l’enfant est en danger, a faim ou a envie de jouer. La consommation de cannabis pourrait également avoir un impact sur l’ensemble des interactions parents-enfants et sur les liens d’attachement. (18,19)
                  • Les enfants peuvent confondre les formes comestibles de cannabis avec de la nourriture ou des bonbons ordinaires. Ne laissez jamais ces produits dans des endroits faciles d’accès comme sur les comptoirs, dans les armoires ou dans les sacs à main. Gardez les produits comestibles hors de portée et sous clé afin d’éviter toute consommation accidentelle par les enfants et une éventuelle surdose. (20,21)
                    Adolescent Population
                    • Atteinte aux poumons en développement.
                    • Vulnérabilité du cerveau en développement aux effets négatifs. (1, 56)
                    • Impact sur le fonctionnement cognitif et les résultats scolaires : Altération de la mémoire, de l’attention et de l’apprentissage. (2,3, 56)
                    • Troubles au niveau de la coordination, de la prise de décision et du temps de réaction. Impaired coordination, decision-making and slowed reaction times :
                    • Même si tous les adolescents ne conduisent pas nécessairement, beaucoup d’entre eux se déplacent tout de même en scooter, à vélo ou en planche à roulettes. Ou encore, ils peuvent être passagers à bord de voitures conduites par des adolescents plus âgés. (4, 56)
                    • Interactions médicamenteuses possibles : Les adolescents qui prennent des médicaments quotidiennement depuis peu ne savent peut-être pas que le cannabis peut interagir avec leurs médicaments, ni comment ils interagissent. Certains pourraient même utiliser le cannabis pour s’auto-médicamenter. (Cannabis Interactions Checker – Drugs.com) (5, 56)
                      Adulte Plus âge Population (50+)
                      • Une allure moins rapide (marche plus lente) et des capacités motrices réduites augmentent les risques de chutes et de blessures. (30, 56)
                      • Le cannabis peut avoir des effets néfastes sur les systèmes cardiovasculaire et pulmonaire, en particulier lorsqu’il est consommé par inhalation. (16, 17, 31, 32, 56)
                      • La corrélation entre la consommation de cannabis et les conséquences sur la santé mentale, notamment les idées suicidaires, la dépression et la détresse psychologique, est particulièrement significative chez les personnes génétiquement prédisposées aux problèmes de santé mentale (33, 34, 35, 56)
                      • Les interactions possibles avec les médicaments qu’ils prennent peut-être (Cannabis Interactions Checker – Drugs.com). Mais s’ils consomment du cannabis depuis longtemps, ils savent peut-être déjà comment le cannabis interagit avec leurs médicaments. (5, 36, 37, 56)

                      Stratégies conversationnelles

                      General / Adult
                      • Soyez clair et posez des questions directes sur la consommation de cannabis, comme vous le feriez pour la consommation d’alcool (56)
                      • Motivations : Essayez de leur demander comment le cannabis s’intègre dans leur vie et quels effets ils ont remarqués, bons ou mauvais.
                      • Évaluez leurs connaissances actuelles: Demandez-leur ce qu’ils savent déjà sur les effets négatifs du cannabis afin de gagner du temps; votre patient en sait peut-être déjà beaucoup sur ce que vous vous apprêtez à lui dire. Par ailleurs, si un patient dit quelque chose d’incorrect, c’est une bonne occasion pour le médecin de corriger cette fausse idée et d’éduquer davantage le patient. Veillez toutefois à le faire d’une façon valorisante plutôt que dévalorisante : « Je comprends ce qui peut vous avoir donné cette impression, mais les recherches suggèrent X, Y, Z. »
                      • Combinez l’information sur les risques et la réduction des méfaits: En énumérant une longue liste de risques et de méfaits à un patient, vous augmentez la probabilité qu’il panique et ne veuille pas poursuivre la discussion sur la réduction des méfaits. Essayez de combiner la communication des risques et les pratiques de réduction des méfaits.
                      • Corrigez gentiment les interprétations erronées: Si le patient dit quelque chose qui est en fait incorrect, c’est une bonne occasion pour le médecin de corriger cette fausse perception et d’éduquer davantage son patient.
                      • Validation : le monde est rempli d’information erronée sur le cannabis et d’occasions de l’utiliser, ce qui crée une pression/envie de l’essayer.
                      Personne en Grossesse Population
                      • Nous savons que le cannabis est nocif pour le cerveau en développement jusqu’à l’âge de 25 ans. En tenant compte de cela, il est plus prudent de supposer que la consommation de cannabis pendant la grossesse n’est pas sécuritaire pour le développement du bébé. (24)
                      • Visites prénatales : la personne pourrait se présenter à la visite prénatale accompagnée de ses autres enfants et se sentir mal à l’aise à l’idée d’aborder la question de la consommation de cannabis devant eux.
                      • Reconnaître le manque de recherche : les données probantes sur les répercussions du cannabis sur la grossesse, l’allaitement et le développement du nourrisson sont encore émergentes, et il est donc important de communiquer aux patientes le manque actuel de connaissances, qui ne cesse de croître. Le choix le plus sûr est d’éviter la consommation de cannabis en raison des risques potentiels pour le fœtus. (25,26, 43, 57)
                        • Dans les recherches visant à étudier les effets du cannabis pendant la grossesse, il a été difficile d’isoler les effets propres du cannabis d’autres facteurs confondants, comme la consommation simultanée d’alcool ou de tabac. (28, 29, 58)
                      • Perceptions du cannabis : des personnes consomment du cannabis pendant la grossesse, le considérant comme une option naturelle et plus sûre que les médicaments ou comme une stratégie de réduction des méfaits pour éviter d’autres substances. (27)
                      • Réduction des méfaits : si la personne souhaite continuer à consommer du cannabis, concentrez-vous sur la communication des stratégies de réduction des méfaits. Il est important d’insister sur la nécessité d’éviter le cannabis à forte teneur en THC, de limiter la consommation à une fréquence aussi faible que possible et de s’en tenir à de faibles doses lorsque c’est possible. (25, 57)
                      Adolescent Population
                      • Bref et concis : Les adolescents ont une capacité d’attention et un désir d’écouter les conseils plus faibles. Essayez donc de leur communiquer seulement 2 ou 3 risques principaux et les pratiques de réduction des risques qu’ils peuvent suivre.
                      • Communication des droits: Il est important d’informer les adolescents que la confidentialité entre le médecin et le patient protège ce qu’ils partagent, et que nous ne pouvons pas en parler à leurs parents, sauf en cas de danger immédiat (p. ex., en cas d’intention suicidaire ou de violence). Nous devons clarifier ce qui constitue un « danger immédiat » afin d’éviter toute confusion, comme dans le cas du tabagisme, qui ne doit pas être signalé. Cette assurance encourage les conversations honnêtes.
                      • « NON » : Respectez les adolescents plus âgés lorsqu’ils disent « non ». Vous pouvez essayer de les orienter vers le site Web de Poumon NB – « Je comprends, c’est correct si tu préfères ne pas en parler. Voici un site Web que tu peux consulter pour te renseigner par toi-même. »
                      • Les faits, pas les émotions : Les messages fondés sur la peur ne trouveront pas d’écho auprès des jeunes. Veillez à ce que les renseignements que vous fournissez soient pertinents et ancrés dans les faits, et non dans l’émotion.
                      • Posez des questions ouvertes : Cela favorise une conversation bidirectionnelle et ne minimise pas les expériences de vie de l’adolescent.
                      • Soyez leur bibliothèque : Orientez-les vers des ressources pour en savoir plus sur la consommation de cannabis, les facteurs de risque pour les jeunes et les stratégies de réduction des méfaits.
                      Adulte Plus âge Population (50+)
                      • La consommation de cannabis chez les adultes plus âgés est en augmentation (53)
                      • Les changements au niveau de la graisse corporelle et de la masse musculaire avec l’âge peuvent affecter la façon dont le cannabis est traité par l’organisme. (40)
                      • Perceptions de l’utilisation du cannabis : de nombreuses personnes âgées peuvent éviter l’utilisation d’opioïdes contre la douleur et choisir de consommer du cannabis pour gérer la douleur parce qu’elles pensent que c’est un produit naturel, organique et non nocif.(38, 39)
                      • Stigmatisation de la consommation de cannabis : la consommation de cannabis et d’autres substances chez les personnes âgées est fortement stigmatisée; il est donc important d’aborder ce sujet avec sensibilité et considération. (41, 42)
                      • Demandez la permission: en raison de la stigmatisation potentielle, les personnes âgées peuvent hésiter à parler de la consommation de cannabis; il est donc important de leur demander la permission et de s’assurer qu’elles sont à l’aise avant d’entamer la conversation.(41, 42)
                      • Reconnaître les limites de la recherche : la recherche est encore en cours pour comprendre pleinement l’interaction du cannabis avec d’autres drogues.

                      Examinons quelques

                      Préoccupations des Patients

                      Préoccupation du patient :

                      Professionnel de la santé (PS) :

                      « Est-ce qu’on peut arrêter de parler du cannabis ? » « Ça va, nous n’avons pas besoin de parler pour l’instant. Si vous voulez en savoir plus par vous-même, Poumon NB a rassemblé des informations à ce sujet sur leur site web et dans les réseaux sociaux. »
                      « Non, je ne consomme pas du tout de cannabis, d’accord ? On peut arrêter d’en parler ?! » « Je n’ai pas d’opinion tranchée à ce sujet, je ne vous jugerai pas; Je veux simplement me soucier de votre bien-être, ce qui m’est impossible d’ailleurs si je ne comprends pas tous les aspects de votre santé. »
                      « Il n’y a pas de risque avec le cannabis. C’est moins nocif que l’alcool ou la cigarette. » « Je vous comprends, mais au cours des dernières années, grâce à la recherche, notre regard sur le cannabis a évolué. Examinons donc quelles sont les méthodes les plus saines pour en consommer. » OU
                      « De toute façon, il existe des modes de consommation de cannabis plus sains et d’autres en moins. »
                      « Le cannabis est une plante ; il ne va pas interagir avec mes médicaments. » « Je comprends que ça soit souvent présenté comme ça, mais le cannabis est une drogue, tout comme d’autres médicaments que vous prenez, et il peut interagir avec eux. »
                      « En ce moment, je consomme environ _____ de cannabis par jour. » « Bon, actuellement, vous consommez ___ quantité de cannabis. Est-ce qu’on pourrait envisager de réduire la dose ? Ou utiliser des huiles à la place ? Parce que je m’inquiète pour vos poumons. »
                      « Je ne veux pas arrêter de consommer du cannabis, c’est la seule chose avec laquelle je me sens bien en ce moment. » « Eh bien, s’il s’agit d’une pratique que vous souhaitez poursuivre, peut-on envisager de réduire la fréquence ou les doses que vous consommez ? Plusieurs personnes utilisent par ailleurs des huiles sublinguales à effet similaire à celui du cannabis fumé, mais moins nocives, car elles ne produisent pas de fumée qui pénètre dans les poumons. »
                      Adolescent (Patient) « Honnêtement, le cannabis me rend un peu paresseux, mais je me sens bien quand je suis avec mes amis. Ça m’aide à me détendre. » « Je comprends, cela t’aide à te détendre. Même si c’est vrai sur le moment, la consommation de cannabis peut te rendre moins détendu à long terme. Comme ton cerveau est encore en développement, fumer aura plus d’impact sur ton cerveau que sur celui d’un adulte. »

                      Vous voulez en savoir plus sur le cannabis ?

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                      Poumon NB aide les citoyens du Nouveau-Brunswick à respirer plus facilement depuis 1933. Nous vous remercions de votre soutien !

                      Dernière mise à jour de la page : 06/06/2024